Arrêter le temps ! Qui n'en rêve pas aujourd'hui dans notre
quotidien où tout est minuté, chronométré ! Se poser,
souffler, respirer et être enfin seule, seule avec soi
pour mieux retrouver les autres après cette
parenthèse salvatrice où l'essentiel
reprend tout son sens.
Cet instant
pour soi que l'on
s'accorde sans culpabiliser,
sans regretter. Une bulle pour se
réoxygéner, recharger les batteries et repartir !
Un vase que l'on a rempli pour mieux redistribuer à chacun.
Qui dit « périnatalité », dit grossesse. Chaque femme vit une grossesse unique. La
grossesse peut-être rêvée, espérée, inopinée, tardive. Chaque femme
aura ses questions, ses doutes, ses peurs mais aussi ses
joies, ses petits et grands bonheurs !
Toutes les étapes de la
grossesse, de l'accouchement,
de la nouvelle vie de famille qui s'installe, sont riches
et chacune aura son ressenti, des interrogations qui pourront pointer
le bout de leur nez et sur lesquelles nous nous arrêterons pour mieux les appréhender.
Le papa, le compagnon, la compagne ont toute leur place dans l'accompagnement à la
naissance que ce soit avant l'accouchement, pendant et après l'arrivée de cette petite
merveille. Ils ont aussi leur lot d'interrogations, d'angoisses peut-être.
Une séance en couple peut être réalisée tout comme une séance
spécifique avec leur propre demande. Cette vie à plusieurs
se prépare, seul, en couple ou en groupe.
Chacun doit pouvoir trouver sa
juste et légitime place.
Le monde médical peut parfois apparaître comme un labyrinthe avec une issue incertaine
suivant le chemin que nous empruntons. C'est la découverte d'une endométriose,
d'un cancer, une opération médicale à venir. C'est le bébé qui tarde à arriver
synonyme de parcours de procréation médicalement assistée
ou d'assistance médicale à la procréation avec les
rendez-vous médicaux qui s'enchaînent les uns
après les autres sans certitude sur la
réalisation de cette
famille voulue.
Lorsque la violence est là, physique, morale, psychologique, présente dans l'intimité de la
famille. Lorsque l'on n'arrive pas à la nommer, lorsqu'on la dissimule en se regardant
le matin dans le miroir. Lorsque cette violence se nomme « violences conjugales »,
« violences familiales ». Lorsque la violence est arrivée sans crier gare au
détour d'une rue, au croisement avec cet inconnu. Lorsque la violence
est psychologique, invisible aux yeux du monde extérieur. Chaque
violence est synonyme de blessure au plus profond de son être,
de sa chair, partagée parfois, elle mérite d'être écoutée,
entendue pour se reconstruire, réapprendre
à s'aimer,à se faire confiance,
à se revaloriser.
A être soi.
Un caillou dans la chaussure c'est ce grain de sable qui vous empêche d'avancer,
qui vous ralentit voire vous stoppe. Parfois identifié, parfois une énigme
insolvable. Il peut se nommer examen du permis de conduire,
examens, oral à venir, compétition sportive, un deuil.
Les causes sont multiples et variées. Les conséquences
sont toutes aussi diverses,insomnie, stress,
anxiété, troubles alimentaires, remise
en cause de ses capacités. Une liste
non exhaustive de maux qui
perturbent le
quotidien.
Les enfants quelque soit leur âge, entendent, ressentent les douleurs muettes ou
exprimées de leurs parents, de leur environnement familial. Ils les vivent avec
leurs ressources, leurs défenses, à leur manière. Ils les intègrent comme
ils peuvent et n'en parlent pas ou peu ne souhaitant pas rajouter à
ce qui est déjà là. Cette souffrance invisible est ancrée en eux
et les accompagnent dans leur quotidien familial, scolaire,
amical. Prendre le temps, aller à leur rythme, les laisser
s'exprimer pour exorciser ce mal-être.
Ces difficultés peuvent aussi naître
d'un contexte scolaire
compliqué ou d'une
relation amicale
qui s'est
détériorée.
Être là lorsqu'ils seront prêts.